Le 05/04/2024 avec Jean-Charles Despierres, Philippe Leroy, Philippe Pannard et Jacques Zanirato
C’est bien connu, les cours d’eau se remplissent à la fonte des neiges. Sauf que cette année, on n’a pas eu besoin d’attendre cet évènement, le printemps ayant été particulièrement bien arrosé en Normandie.
Prévoir une sortie aux cascades de Mortain était donc logique pour profiter d’un bon débit des cours d’eau, mais risqué car la photo sous la pluie n’est pas vraiment agréable, voire compliquée. Cependant, pour ce vendredi 5 Avril, les prévisions donnait une possibilité d’éclaircie entre 11h00 et 17h00.
Nous nous sommes donc retrouvés à quatre au départ de Saint-Pair, : Jean-Charles Despierres, Philippe Leroy, Philippe Pannard et moi-même. Nous prenons la direction Mortain, les sandwiches prêts dans les sacs.
Moins d’une heure après, nous sommes sur place. La météo est conforme aux prévisions. Il est décidé de sortir les casse-croûtes, afin de se concentrer ensuite sur la photo.
Premier objectif, la petite cascade. Arrivés en contrebas au confluent de la Cance et du Cançon, nous constatons alors que le débit des cours d’eau est important et ceux-ci sont pleins et boueux. Ce sera notre premier spot. Chacun repère l’endroit qui lui convient, déballe son sac, monte le trépied et commence à photographier.
La pose lente est l’option évidente pour donner cette sensation de mouvement à l’eau, et obtenir quelques beaux filés. Et vu le débit de l’eau, les vitesses sont plutôt rapides : pas plus de 0,5 seconde pour garder la structure des vaguelettes.
Au moment de changer d’endroit, nous nous apercevons que Philippe L. a disparu. Appels téléphoniques, recherches autour des ruisseaux, personne. Quelques minutes plus tard, Philippe réapparaît. Il était parti investiguer vers la petite cascade et nous confirme que le déplacement en vaut la peine.
Chacun remballe sac et trépied et en route vers la petite cascade. Le chemin empierré est plutôt glissant. Nous installons les trépieds et la séance commence. Le grand angle est de sortie, car il n’y a pas beaucoup de recul pour embrasser toute la cascade.
Nous redescendons le chemin et à ce moment nous retrouvons Philippe L. de l’autre côté du torrent. Il est allé récupéré son drone qui s’est craché dans la falaise. Comment a-t-il fait pour traverser? Tout simplement en mouillant le pantalon, ce qu’il n’hésite pas à recommencer pour revenir! L’eau doit être bien fraîche.
Nous voilà repartis en direction de la grande cascade, plus facile d’accès, le lit de la Cance étant plus large, mais les chemins sont tout aussi humides. Nouvelle séance de pose lente, à la recherche d’un angle de prise de vue intéressant. Mais cette cascade est compliquée à photographier, sa partie haute faisant un coude dans les rochers. Pour moi ce sera finalement une prise depuis le passage au dessus de l’eau, en mettant l’accent plutôt sur le courant au premier plan.
Et il est temps de partir, d’autant que la pluie recommence à tomber. Il est presque 17h00, les prévisions météo étaient vraiment exactes ce jour-là !
JZ
